Fanfan&Albert : Voyages 2011

Fanfan&Albert : Voyages 2011

25 février Encore une journée à AGADIR !

Nous sommes le vendredi 25 février.

Alors là ! On fait fort : on se lève à 6h45...  ! Albert prend son petit déjeuner pendant que je fais ma toilette. Pendant que je m'habille, et que je re-vérifie une énième fois si j'ai tous mes papiers, il passe au cabinet de toilette.

Nous nous dirigeons vers la sortie du camping à 7h45. Hussein et trois jeunes qui travaillent sur le site, sont surpris de nous voir de si bonne heure.

Leurs poignées de mains sont franches, leurs sourires éclatants.

Nous prenons place sur le bord de la route pour attendre le bus. Quelques jeunes gens attendent, des lycéens certainement... Au bout de 20 mn, un bus arrive. C'est le n° 10... Nous ne montons donc pas à son bord. Hussein s'approche de nous et nous dit que c'est celui-là qu'il faut prendre le matin pour aller à Agadir. Ça alors ! Comment allons-nous faire ?

C'est l'heure où tous les employés du camping arrivent, et bien sûr nous voyons Hafid. Il vient nous embrasser et il s'interroge sur notre présence de si bonne heure. Nous lui expliquons que que nous devons aller à Agadir et que le bus vient de démarrer. Il n'hésite même pas une seconde, et nous fait monter dans sa voiture. Il nous dit qu'il va le rattraper. C'est ce qu'il fait : arrivé à Aourir, nous voyons le bus arrêté, des passagers en descendent. Hafid se gare juste devant afin de l'empêcher de repartir, et il vient m'ouvrir la porte. Nous le remercions chaleureusement, et nous grimpons dans le bus. Le chauffeur nous a bien vus à l'arrêt, il y a quelques minutes, mais il ne fait aucun commentaire. Il semble contrarié, son regard se dirige vers le fond du bus, à travers le rétroviseur.

Il n'y a pas de place assise. C'est difficile de se tenir debout avec les secousses, les coups de frein et les accélérations intempestives... A l'arrêt de Anza, une grande partie des jeunes descend, nous pouvons nous asseoir ! Ouf ! C'est mieux !

Nous ne savons pas trop où descendre pour nous rapprocher le plus possible du laboratoire. Oups ! C'est raté ! Nous avons mal apprécié la distance, c'est loin ! Nous arrivons tout de même à l'heure : 8h30. Une secrétaire nous accueille, elle prend mes coordonnées pour établir mon dossier. Elle appelle un infirmier, et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, la prise de sang est faite.

J'aurai les résultats vers 15H !

Il faut donc nous organiser maintenant. Nous commençons par aller prendre un petit déjeuner à "La Véranda", puis nous allons à la mairie pour faire légaliser les signatures sur une photocopie. Dans le hall, nous nous souvenons que nous avons besoin d'un timbre fiscal. Nous allons dans un bureau de tabac pour l'acheter. Nous nous sommes éloignés de la grande mairie, nous sommes plus proche de celle du 1er arrondissement. C'est là que nous sommes venus, la semaine dernière, avec Chérif et M'Barak. Nous sommes surpris, car il n'y a pas de voitures sur le parking... Nous franchissons la porte, la salle est vide, et il n'y a aucun employé derrière les guichets !!! Oh ! Oh ! Que se passe-t-il ?

Un vigile nous dit qu'il y a un mouvement de grève, c'est fermé !

Bon, qu'allons-nous faire ?

Nous avons déjà beaucoup marché, nous arrêtons un taxi. Nous lui demandons de nous déposer au quartier Charaf, à la maison, où nous devons relever le compteur d'électricité.

Nous n'y parvenons pas. Albert appelle Chérif ; il y a peut-être une clé dans la maison, ou un outil qui peut nous permettre d'ouvrir la porte du compteur. Nous ne trouvons rien, malheureusement ! Décidément, ce n'est pas notre jour ! Nous reviendrons la semaine prochaine pour essayer de voir le gardien de jour... Et puis mardi, c'est le 1er mars, jour officiel de notre prise de possession de la maison. Nous sommes doublement contrariés, car Chérif a pris du retard, les placards ne sont pas posés... Il assure que tout sera fait le 1er, nous sommes très sceptiques !!!

Nous repartons en quête d'un taxi, que nous trouvons tout près de là. Une dame l'a appelé un peu après nous... il lui fait signe qu'il est pris. Albert demande à cette brave dame où elle va, elle va au marché central. Nous lui proposons de partager le taxi avec elle, ce qu'elle accepte avec reconnaissance. Dès qu'elle est descendue, le chauffeur nous conduit à l'ONE pour déposer les documents demandés. Là, par contre, il y a du monde ! Je m'assois en attendant qu'Albert se fasse expliquer comment nous devons procéder. Il passe d'un guichet à un bureau, il piétine ! Il est enfin reçu par un employé qui vérifie que le propriétaire est bien à jour de toutes ses quittances, il note l'identité d'Albert, mais demande une nouvelle fois que nous relevions le compteur.

Le téléphone sonne : c'est Patrick, ils sont dans le bus qui les amène à Agadir. Ils seront en ville dans 15 mn. Nous nous dirigeons à pied vers le lieu de rendez-vous que nous avons fixé.

Au loin, nous les voyons remonter l'avenue ! Ils sont seuls, nous pensions les voir arriver avec Claudine et Francis...

Le restaurant où nous devons aller est un peu loin, aussi nous reprenons un taxi, ou plutôt deux, car ils ne peuvent prendre que 3 passagers au maximum... Nous arrivons chez "Ibtisam" de très bonne heure, les terrasses sont vides. Nous nous installons, et nous commandons un couscous chacun. Nous commençons par une harira, Christine choisit une salade marocaine. Le serveur apporte les couscous très vite, nous n'avons pas le temps de nous impatienter. Il est excellent ! Le menu prévoit un dessert... nous choisissons une salade de fruits, pour Christine ce sera une crème caramel.

Nous terminons par un thé à la menthe, offert par la maison !!!

Après le repas, nous voulons faire connaître à Christine et Patrick le jardin portugais, puis le musée du souvenir (avant, pendant et après le tremblement de terre d'Agadir). Malheureusement, il est fermé, c'est bien dommage.

Nous nous séparons, ils vont aller prendre le bus, tandis que nous, nous retournons au laboratoire pour chercher mes résultats. Il faut patienter, ils ne sont pas sortis sur papier. Une fois que nous les avons en notre possession, nous nous rendons chez le Dr CAMPOS. A l'accueil, l'assistante nous dit de patienter, il est 15h30. Nous avons à peine le temps de nous asseoir, qu'elle m'appelle.

Le Dr CAMPOS parcourt les compte-rendus. Il s'étonne de l'état de mes jambes, alors qu'aucun signe d'infection ne figure dans les résultats.

Il veut me revoir la semaine prochaine, le 2 mars. Il espère que le traitement qu'il m'a prescrit hier sera efficace et "nettoiera" tout.

Nous voilà déjà dehors. Nous faisons signe à un taxi qui nous dépose sur la place du terminus... le bus 32 arrive immédiatement. Il n'y a pas grand monde qui attend, et nous pouvons nous asseoir sans problème. Heureusement, nos jambes ne supportent plus la station debout !!! Aïe ! Aïe ! Aïe !

Après ¾ d'heure de trajet, nous voilà de nouveau arrivés au camping d'Imourane.

Nous passons par le petit supermarché de Hassan pour y acheter du pain... et nous redescendons très lentement vers notre emplacement. Nous n'en pouvons plus. Nous n'aspirons qu'à une chose, c'est de nous asseoir et de ne plus bouger.

Christine passe nous voir pour connaître le résultat de ma prise de sang. Elle ne s'attarde pas longtemps... !

Albert s'est un peu requinqué, il va faire le tour des CC de nos amis, et lancer une invitation pour un apéro demain soir à 18h. Il tarde à revenir, il a dû tous les trouver. Il revient pour me dire que nous sommes attendus chez Francis et Claudine. Oh non ! Nous avions dit pas ce soir ! Bon, j'arrête la cocotte et je me prépare. Je suis crevée.

Nous ne restons pas trop longtemps. Je poursuis la cuisson des pommes de terre qu'Albert m'a demandées.

Nous mangeons à l'intérieur du CC, nous n'avons pas assez chaud pour tester le "safari-room".

Après le repas, nous branchons les ordis et jusque tard le soir, nous travaillons aux compte-rendus et articles sur le forum et le blog.

J'ai du mal à tenir les yeux ouverts. Heureusement que nous faisons une lecture avant que l'article soit publié...

 

Je vous souhaite une très bonne nuit,

et je vous dis... à demain... pas trop tôt … !!!

 

PS : Toujours pas de photo ce soir !!!



26/02/2011
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