Fanfan&Albert : Voyages 2011

Fanfan&Albert : Voyages 2011

21, 22 et 23 avril Le déménagement... et la suite !!!

Nous sommes le dimanche 15 mai, et nous sommes toujours à Volx...

Des tas de choses sont arrivées, mais commençons par le commencement !!!

 

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Le jeudi 21 avril,

nous quittons Volx, et nous nous rendons à Avignon, afin de procéder à la vérification puis à l'inventaire du box. Nous sommes accueillis par Mimy et Didier. Ils nous permettent de nous installer dans leur jardin.

 

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Pendant l'après-midi du jeudi et la journée du vendredi 22 avril, nous charrions des cartons ; nous les ouvrons, nous les vérifions, puis nous les refermons pour les remettre en place... Aïe ! le dos !

Chaque soir, nous réintégrons la maison à Sorgues, épuisés, mais contents d'être en bonne compagnie. Didier nous mitonne des repas que nous n'aurions pas eu la force de préparer. Merci à lui pour sa gentillesse et pour son talent de cuisinier.

 

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Puis arrive le samedi 23 avril.

C'est le grand jour : le déménagement !

Nous nous préparons de très bonne heure, le camion doit arriver à 8h chez Shurgard. Houla ! Quelle folie, cet horaire ! Surtout qu'Albert est enrhumé et son sommeil n'est pas du tout réparateur ! Mais quand il le faut... !!!

Eh oui ! quand il le faut, nous sommes à l'heure, et même avant l'heure dite !!! Nous arrivons au box... le camion est déjà là ! Oups !

C'est un camion immatriculé au Maroc, au volant duquel se trouve un chauffeur marocain, accompagné d'un collègue. Ils sont tous les deux de Kénitra.

Nous leur ouvrons la grille, ils garent le camion à l'intérieur de la structure, puis nous les conduisons à la porte du box.

Ils évaluent rapidement les affaires, puis ils descendent chercher des chariots.

En moins d'une heure, le box est vidé.

Ils déposent tous les cartons près du camion, car ils procèdent à un inventaire à eux et à un étiquetage (dans le camion, il y a déjà d'autres déménagements).

Pour certains articles, tel que le tapis, le lampadaire, etc, nous n'avons pas trouvé de carton bien sûr. Qu'à cela ne tienne ! Ils fabriquent une protection à l'aide de cartons qu'ils coupent, plient et scotchent solidement.

Puis vient la mise en place. Un des deux jeunes monte dans le camion, et de la-haut, il désigne à son collègue quel carton il doit lui donner pour qu'il le place correctement, tout cela pour ne pas perdre de place. Il fait un travail méticuleux, et en 2 heures, le camion est totalement chargé et bien rangé.

Nous avions annoncé 8m3, nous avons bien fait !!!

Après la signature de tous les documents, la fourniture des papiers pour la douane, ils peuvent prendre la route. Ils vont jusqu'à Marseille où le camion sera déchargé. Eux, ils repartent sur Bordeaux, où se trouvent les bureaux des déménagements Hontas.

Voilà ! Ça, c'est fait ! Ça nous fait tout bizarre de voir partir nos affaires !

Nous téléphonons à Mimy et Didier pour leur dire que nous les attendons à la "cafet'", comme convenu. Nous voulions les inviter au restaurant pour les remercier de leur accueil et de tout ce qu'ils ont fait pour nous... ils préfèrent la simplicité !

Nous voilà donc installés à une table, nous leur expliquons par le détail la matinée que nous venons de vivre.

Une fois le repas terminé et le café avalé, ils nous proposent de revenir chez eux pour y passer l'après-midi et la nuit... pour nous reposer. Albert décline l'offre. C'est vrai qu'il est fatigué, mais il préfère que nous repartions.

 

D O M M A G E !!!

... et je vous explique "pourquoi"...

 

Nous reprenons donc la route, avec l'intention de nous poser sur une aire de CC dans le Luberon. Nous nous y rendons, mais elle a disparu : plus rien !!!

Nous connaissons celle de St Paul-lez-Durance, nous y allons directement. Là, une nouvelle surprise nous attend : elle a été déplacée, et le plan qui indique la nouvelle aire est tellement embrouillé qu'Albert ne le comprend pas.

Nous repartons donc, et nous nous rendons à Gréoux-les-Bains.

Nous connaissons la ville, mais pas l'aire. Ce sera l'occasion de la découvrir !

Berk ! Quelle horreur !!! Les véhicules sont serrés comme des sardines ! On se demande même si les gens peuvent ouvrir leurs portes...

Nous faisons donc demi-tour... et nous reprenons la route.

Plus les haltes se succèdent, et plus nous nous rapprochons de Volx...

Demain, c'est Pâques. Claudine et Bernard ont un repas de famille, nous n'allons pas nous imposer encore une fois !!!

Nous décidons de passer la nuit à Villeneuve, mais avant, nous nous arrêtons à Auchan pour faire quelques achats... notamment les chocolats pour les garçons (et pour les parents aussi ! ).

Le parking est bondé bien sûr, mais nous trouvons une place tout de même.

Nous faisons nos courses, conscients que demain après-midi nous allons nous faire "remonter les bretelles" quand nous dirons où nous avons passé la nuit !

Mais tant pis !!!

Quand nous retournons au CC, quelque chose nous interpelle... Dans un premier temps, nous ne savons pas quoi !!! En nous rapprochant, nous voyons que le coffre qui est posé sur le porte-vélo est défoncé. Nous pensons tout de suite à un cambriolage... mais quand Albert arrive à l'ouvrir, il ne manque rien.

La structure métallique est faussée, c'est étrange ! Contrariés, nous remontons à bord, puis nous démarrons en direction de Villeneuve. Il y a un peu de monde sur l'aire, mais nous trouvons facilement une place. Nous nous posons sur la cale, et nous laissons retomber la pression.

Enfin... pas longtemps !

Pour préparer un semblant de repas, je dois accéder au coffre placé sous le lit. Une résistance se fait sentir... Ah non ! Ça ne va pas recommencer ! Je ne force pas, j'ai trop peur de ne pas pouvoir redescendre le lit !

J'essaie tout de même de comprendre ce qui se passe. Je n'arrive même pas à le faire monter d'un centimètre. Je ne peux pas lever le matelas pour voir ce qui se passe dessous... Je monte donc sur le lit, et je remarque que le matelas est coincé (?). Mais coincé par quoi ??? La découverte que je fais me laisse sans voix : l'arrière du CC est éventré, un côté du porte-vélo est passé au travers du panneau... Il a entraîné dans son déplacement une partie de la carrosserie, qui s'est ouverte en étoile, et a cassé les tasseaux de bois, provoquant le blocage.

Les larmes coulent de mes yeux sans que je m'en rende compte !

Albert est dans le cabinet de toilette, j'attends qu'il en sorte pour lui montrer l'ampleur des dégâts... Il me trouve prostrée sur le lit et ne comprend pas vraiment ce qui se passe ! Aucun son ne sort de ma gorge, je ne peux que lui montrer du doigt ce qu'il en est ! Il rentre dans une colère noire ! Je ne l'ai jamais vu comme ça ! Il jure même ! ... Lui qui n'est pas d'un naturel grossier, ça surprend !!!...

Il a du mal à trouver ses mots tellement il est énervé ! Puis, la tension retombe, et une grande fatigue l'envahit.

Le soir est tombé, il faut préparer le repas. Il sera léger... et nous ne tardons pas à nous coucher.

Aucun de nous ne parle, on s'enfonce sous la couette... et on finit par s'endormir...



15/05/2011
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